Texte libre

 
Sky Doll, mon héroine de BD prérérée qui drague Astro Boy, mon héro tv japonais adoré !
Vendredi 10 février 5 10 /02 /Fév 11:25

On arrête pas le progrés !

Vous saviez que l'on peut créer en quelque clic un véritable roman ?

Bon, j'ai fait le test et voilà ce qu'il en est sortie :

Lyon n'avait jamais été aussi belle aux yeux de Mateo. Celui-ci se mit à chanter doucement, puis de plus en plus fort, mais cessa de peur d'être ridicule. Apercevant la photographie d'un palmier, il se prit à rêver à un voyage, un long et beau voyage... aux côtés de celle qu'il rejoignait. Après avoir longtemps marché, il arriva enfin devant la maison.

   Il chercha alors ses clefs, mais s'aperçut que sa poche était vide. Il réalisa alors que celle-ci était percée. Il se frappa le front: comment allait-il entrer chez lui? Après avoir passé en revue les différentes possibilités, il décida de rentrer par la fenêtre entrouverte. Il jeta un coup d'oeil rapide alentour, passa une jambe, puis l'autre, et se retrouva dans la cuisine. Soudain, la lumière s'alluma...
   - C'est toi? Que fais-tu là? Pourquoi tu n'as pas sonné?
   Nana était là, debout sur le pas de la porte de la cuisine, et tenait dressée au-dessus d'elle une poêle à frire.
   - Et toi? Répondit Mateo. Je ne pouvais pas savoir que tu étais là!
   Le visage de Nana se radoucit. Elle posa la poêle et sourit:
   - Je n'avais pas de travail, aujourd'hui.
   Elle était craquante. Ses yeux, sa bouche, tout s'éclairait chez elle.
   - Viens, dit-elle.
   Mateo la suivit jusqu'au salon.
   - Assieds-toi, fit Nana.
   Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise. Un silence s'ensuivit. Puis Nana, qui le regardait, lança doucement:
   - Alors? Tu ne m'embrasses pas?
   Mateo sourit.
   - Je fais durer le plaisir, dit-il.
   Puis il ajouta:
   - Approche...
   Nana s'exécuta, et Mateo posa sur sa bouche un baiser silencieux. Puis un autre. Encore un.
   - Je...
   Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, ni même de la commencer, puisque Mateo la gratifia cette fois d'un long et tendre baiser. Quand cela fut terminé, Nana sourit.
   - C'est toi qui embrasses le mieux de tous mes amants, dit-elle.
   - Petite dévergondée, rit Mateo.
   - Je t'aime, dit Mateo.
   - Je t'aime aussi, dit Nana.
   Cette phrase, ils se l'étaient répétée des milliers de fois. Mais jamais elle n'avait perdu de son sens.  
   - Cela fait maintenant cinq ans que nous nous connaissons. Et j'ai toujours su que c'était toi l'amour de ma vie. Et ce, malgré mes aventures passées.
   - Oh... c'est bien vrai?
   - Oui, c'est vrai.
   - Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi mysterieux à l'intérieur qu'à l'extérieur.
   Mateo rougit. Il se sentait bien. Au loin, un chien criait. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.
   - Embrassons-nous encore... souffla Mateo.
   Ils s'embrassèrent donc. Au loin, on entendait ''l'Hymne à L'amour'' d'Edith Piaf. D'où cela venait-il? Quelle importance, du moment que c'était là. Bientôt, la musique, l'amour, les entraînèrent dans un tourbillon sans fin. Il n'y avait plus de plafond, plus de mur. Lyon était loin. Ils virent passer un olivier, au dessous d'eux. Puis deux. Maintenant, ils étaient sur la mer. Ils frissonnèrent... était-ce le vent qui s'était levé et qui faisait frémir un peu leur peau? Quelques nuages voilèrent le ciel. A mesure que les notes s'envolaient, la musique devenait de plus en plus belle, et le ciel de plus en plus gris. On se serait cru dans un tableau de Picasso. Des larmes de joie dans la voix, la musique jouait. Quelques gouttelettes de pluie vinrent alors troubler cet océan, tels des pizzicatos que le vent sifflant emportait au loin avant de les renvoyer à la figure des amoureux. Après quelques instants les gouttes grossirent, s'écrasant lourdement sur la surface de l'eau. Nana, que la folie saisissait, se voyait baiser au milieu des éclairs... Plus la musique jouait plus le temps s'agitait, plus le ciel s'assombrissait, plus les vagues grandissaient, se brisant bientôt contre leurs pieds dans une explosion d'écume crépitante, poussées par des bourrasques assassines... leur baiser dansait sur cet air tourmenté, cet océan symphonique, cet opéra dramatique, les vagues étaient à présent immenses et la pluie tranchait le ciel plus sombre que la plus noire des nuits, c'était affreusement grand et terriblement beau, si beau que ça faisait mal, la musique hurlait sa douleur, de plus en plus fort, les notes tourbillonnaient, le vent devenait tornade, les vagues devenaient rouleaux, les amants tournoyaient, autour de leurs bouches, autour de leurs mains... et tout s'arrêta soudain.
   - Je voudrais t'épouser, dit Mateo.
   Nana tressaillit.
   - Pardon?
   - Je t'aime. Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme, Nana?...
   Leurs lèvres tremblaient.
   - Oui! Murmura-t-elle.
   Ils discutèrent toute la nuit. Ils parlaient de tout, de rien.
   - Tu sais, c'est drôle, dit Nana, car hier matin, Robert a tenté de me séduire.
   - Non, c'est vrai?
   - Oui, et comme je lui disais que c'était toi, l'amour de ma vie, il m'a répondu que je perdais mon temps et que je serais bien plus heureuse avec lui.
   - Ça ne m'étonne pas de lui, il a toujours essayé de gâcher ma vie privée.
   - Heureusement je lui ai dit ceci: ''Le jour où tu seras un tant soit peu civilisé, mon petit bonhomme, tu apprendras que mon Mateo est plus rare que n'importe qui. Et tu ne lui arrives pas à la cheville.''

   Dans un sourire, un souffle, un battement de cils, ils se dirent ''je t'aime''. Ce sourire brille encore au fin fond des étoiles... ce souffle chante encore dans les hautes couches de l'atmosphère... ce battement de cils scintille toujours quelque part. Ils s'aiment.

Assez marrant quand même !

A vous de jouer et laisser moi le résultat en commentaire !

Le générateur de roman

Par Mateo - Publié dans : Moi par moi...
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